Le débat sur le droit de vote des étrangers est récurrent depuis plus de trente ans. C’est dans les années 70 que des organisations politiques et des associations revendiquent le droit de vote pour les étrangers aux élections municipales après cinq ans de résidence sur le territoire. Cette mesure était inscrite dans les 110 propositions du candidat François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981 mais elle ne sera pas mise en œuvre.
Depuis, de nombreuses personnes militent – seules ou à travers différentes structures – pour faire avancer ce débat et gardent l’espoir de la mise en application de cette mesure.
Nous vous proposons une liste de liens vous permettant d’approfondir cette question et de vous donner la possibilité de rejoindre des actions.
- Le collectif J’y suis, j’y vote milite pour le droit de vote des étrangers (européens, américains, africains, asiatiques, etc.) aux élections locales françaises.
- La Ligue des droits de l’homme (LDH-France) est une association de défense des droits humains se donnant pour objectif d’observer, défendre et promouvoir les droits de l’homme dans toutes les sphères de la vie publique.
- Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) est une association française, créée en 1949 par d’anciens résistants et déportés de la Seconde Guerre mondiale, qui revendique l’égalité des droits entre tous les citoyens.
- La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) regroupe des associations d’activités et d’horizons divers. Elles ont en commun une double référence géographique. La référence première est la société française, pays de résidence définitive de la majorité. Mais l’attachement à la mémoire du pays d’origine, à sa culture et à sa langue confère au regroupement un caractère double.
- Paul Oriol est un militant à la retraite qui a été actif tout au long de sa vie sur les questions relatives aux résidents étrangers et à la citoyenneté. Il publie de nombreux articles sur internet à travers son blog personnel mais aussi sur des plateformes en ligne comme Mediapart ou Agoravox.